Les bienfaits



Avant même de comprendre quoique ce soit à la méditation, le simple fait de prendre la posture, va avoir des effets : les muscles sont sollicités de manière importante, à notre insu. Puis on affine la position et étire par la pensée la colonne vertébrale, corrige les attitudes vicieuses.. Les disques intervertébraux retrouvent espace, redonnant de la mobilité au corps autour de son axe, maintenant redressé. Les trous de conjugaison libèrent le passage des nerfs, beaucoup de problèmes organiques peuvent alors être améliorés.

 

Alors on va entrer dans la méditation, en tenant, à l’aide d'images mentales la posture (attitude corporelle et mentale). La réflexion diminue, le néocortex réduit son activité, on entre alors doucement dans un état de conscience particulier. Le métabolisme s’améliore, la pression artérielle se normalise tant pour les hypos qu’hypertendus, la respiration devient naturellement profonde, on contrôle ses émotions... Tout le système nerveux central et périphérique est sollicité intensément.

 

Livrons nous à une comparaison : celle d’un immense réseau ferré.

 

Le TGV qui passe, c’est le mouvement, doux ou fort, lent ou rapide, c’est aussi l’idée exprimée, verbalisée, écrite, peinte, mise en musique… Les rails, aiguillages, postes de contrôles, ainsi que toute la logistique (entretien, personnels, promo, vente… ) n’ont qu’un but : que le TGV passe.

 

Si quelque part, un aiguillage est coincé, ou si un conducteur de train est malade, toute la structure (système nerveux central et périphérique) va chercher un itinéraire de substitution, un conducteur remplaçant., pour que la décision prise tout la haut de faire rouler un TGV de Paris à Marseille soit réalisée dans les temps. La SNCF nous prouve tous les jours que la tâche est immense et complexe. Notre corps/esprit réalise cela quelques fois à notre insu.

 

Dans la comparaison l’aiguillage peut-être un muscle ou une articulation blessée, ou un neurone ou synapse défaillant.

 

Cette capacité à l’adaptation, à la mutation, la transformation peut-être développée par la pensée, le yi 意. Voilà pourquoi, notamment, la méditation active est une méthode d’appoint intéressante aux thérapies des maladies neurodégénératives.